projet de société



Les soulèvements qui aboutissent se combinent à un projet de société
Le projet de société serait l'apport clef des Solidaires... s'il existait

Byciclette et policiers


L'actuelle crise économique, qui s'annonce la plus profonde depuis celle de 1929, combinée aux trois crises écologiques-sanitaires du climat, de la biodiversité et de la pandémie n'a généré chez les détenteurs de capitaux que le réflexe de la préservation à tout prix de la valeur de leur capital fictif qui en est le reflet et qui est pour eux le seul réellement existant [...]
Une impression de lassitude chez une Greta Thunberg impactée par la pandémie
Dans une toute autre direction invite le récent appel de Greta Thunberg et de ses camarades, traduit en annexe, qui demeure dans la lignée de son premier appel à l'action gréviste pour une lutte climatique conforme à la science. On en ressent pas moins une impression de lassitude, bien compréhensible mais dommageable, qui amène à arrondir les coins. Il n'y a plus ce doute concernant la science du GIEC-ONU n'intégrant pas dans ses scénarios les points de bascule ni même la responsabilité différenciée bien que l'appel soit clair sur la responsabilité historique des pays du «vieil impérialisme». La liaison de la crise climatique avec celle pandémique n'est pas faite alors que toutes deux sont écologiques et ont des recoupements comme la déforestation productrice de GES en masse tout comme de zoonoses. Ce silence laisse entendre que la pandémie n'est qu'un obstacle et non un tremplin pour la lutte climatique. Malgré la reconnue totale passivité de la «communauté internationale» à qui on demande de s'expliquer, les autrices persistent à lui faire confiance y compris à ses conférences qui pourtant « 
ne conduiront pas à des changements suffisants ».


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Les soulèvements qui aboutissent se combinent à un projet de société


Débat sur la proposition d'Option nationale de « transition vers l'indépendance »
Indépendantisme constitutionnel ou rupture de libération nationale ?


Urgence climatique - Courage politique


Dans une discussion Facebook, un solidaire indépendantiste ayant voté 'oui' lors du référendum de 1995 prône le rejet de la proposition d'Option nationale de « transition vers l'indépendance » lors du prochain congrès de novembre de Québec solidaire. Cette proposition concrétise par onze mesures spécifiques l'ajout au programme Solidaire du passage « … un gouvernement solidaire appliquera les mesures prévues à son programme, qu’elles soient compatibles ou non avec le cadre constitutionnel canadien. ». Ce passage a été ajouté suite à la fusion avec ce petit parti nationaliste de gauche devenu un collectif de Québec solidaire.

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Indépendantisme constitutionnel ou rupture de libération nationale

Élections québécoises où les centres droit et « gauche » s'effondrent
Le Québec politique se polarise mais ne résiste pas à la vague droitière

Transport public à moitié prix


À l'encontre de tous les sondages, le parti de la droite affairiste et identitaire — ce qui n'est pas sans contradiction en ces temps de prospérité toute néolibérale où les gens d'affaires réclament une plus importante main d’œuvre corvéable issue de l'immigration — la paradoxalement nommée Coalition avenir Québec (CAQ) remporte haut la main la majorité parlementaire avec 59% des sièges grâce à 37% du suffrage... et 24% des inscrits car le taux de participation électorale a été historiquement le deuxième plus bas. Le parti réputé normal des gens d'affaires, les Libéraux, qui était au gouvernement depuis 2003, sauf une interruption de 1.5 ans en 2012-2014 suite au Printemps érable que le Parti québécois (PQ) avait opportunément appuyé, a pris une débarque en récoltant le plus bas pourcentage de votes depuis la fondation du Canada (1867), devenant de facto le parti des anglais et des anglophones. Quant au PQ, il voit sa députation chuter des deux tiers en faisant élire le même nombre de députés que Québec solidaire. Il passe de l'opposition officielle à deuxième opposition étant le troisième parti en termes de votes populaires, 1% devant les Solidaires, quoique sa performance à ce niveau soit la pire depuis sa première participation électorale en 1970.


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Le Québec politique se polarise mais ne résiste pas à la vague droitière

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Plateforme électorale Solidaire et projet de société aux oubliettes
Raccourci pseudo-racial et nationaliste de fusion avec Option nationale


Catalogne-Québec


Officiellement la vedette du congrès Solidaire du début décembre devrait être la plateforme électorale. La lecture des médias, y compris de Presse-toi-à-gauche, l’organe officieux du parti, révèle que toute l’attention se concentre sur la fusion au-pas-de-course avec Option nationale. Le responsable national aux communications du parti et co-dirigeant du site officieux invite à la violation des statuts et du programme1 au nom des « circonstances actuelles.  Le commentateur attitré du site se demande pourquoi « une entente si nécessaire suscite autant d’opposition. D’affirmer un prétendant au poste de responsable aux orientations : « ...les avantage de la fusion entre Québec solidaire et Option nationale sont nettement supérieurs aux quelques efforts demandés pour y arriver. ». On entrevoit qu’avec un pareil cynisme la défense et la promotion du programme sont vouées aux gémonies, qu’elles continueront d’être sacrifiées sur l’autel de l’« efficace » électoralisme. La fusion avec un parti ultra-marginal, symbolique prétendent certains, serait devenue la potion magique pour que Québec solidaire cesse d’être « éternellement marginal ». N’est-ce pas plutôt la grande illusion pour ne pas « oser » l’audace, toute proportion gardée, d’une Valérie Plante dont bien sûr il ne faut pas pour autant faire son pain béni.


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Le raccourci nationaliste de la fusion avec Option nationale

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Face à la nauséabonde compétition identitaire entre le PQ et la CAQ
Québec solidaire renonce au projet de société indépendantiste


Contre identitarisme

On peut être assuré que si un tel Plan vert contre les hydrocarbures et pour le plein emploi écologique devenait l’épine dorsale du discours réellement existant de Québec solidaire d’ici les prochaines élections, il ferait du parti le fer de lance dirigeant du camp écolo-indépendantiste en mesure de rallier tant la gauche que les indépendantistes en passant bien sûr par les écologistes. On ne voit pas pourquoi il ne rallierait pas, bien au contraire, Faut-qu’on-se-parle, Option nationale et l’ensemble du mouvement social peu importe le mode d’emploi de cette unité retrouvée. Ce plan reléguerait le PQ au musée de l’Histoire tout en récupérant, à moins qu’elle ne soit suicidaire, son aile gauche. Last but not least, il libérerait le Québec des Libéraux tout en évitant le piège identitaire du duo nauséabond CAQ-PQ qui pourrait être bien pire.

Il y a quarante ans, dans l’euphorie de la conquête de la majorité parlementaire par le Parti québécois, le nouveau Premier ministre de s’exclamer « On n'est pas un petit peuple, on est peut-être quelque chose comme un grand peuple! ». Une démonstration à (re-)faire.


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Québec solidaire renonce au projet de société indépendantiste