transport en commun


Pour financer le transport collectif, TRANSIT transite vers la fiscalité de droite
Le principe « pollueur-payeur » est une extension de l’emprise du marché

Autobus versus auto


Le transport en commun est en crise. Le réseau mal adapté aux nouvelles habitudes postpandémie, ce qui a fait baisser l’achalandage du quart, n’arrive pas à se réajuster au télétravail et aux déplacements inter-banlieue. Les budgets au départ sur la corde raide sont devenus carrément déficitaires — un demi-milliard $ au Québec en 2023 — ce qui ne donne pas les moyens d’un réajustement. Au contraire, le service s’en trouve réduit. Ce recul après des années de lente croissance prépandémie compromet la Politique de mobilité durable du Québec (PMD) qui prévoyait une hausse annuelle de 5% de l’achalandage du transport en commun. Comme Québec ne prescrit qu’une baisse de 37.5% des gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030, alors qu’il en faudrait au moins 50% de plus et que le plan d’action québécois ne permet d’atteindre que la moitié de l’insuffisante cible officielle, l’achalandage devrait plutôt croître de 10% l’an.


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Québec 2019 : du voile au Front commun en passant par la lutte écologique
Parer l'attaque de la CAQ par la lutte anti-discrimination et pour le climat


stop profilage racial



L'année politique au Québec commence sous le nouveau gouvernement de la CAQ reflétant sotto voce la droitière tendance mondiale et canadienne. Son économie demeure emballée dans une boiteuse prospérité chancelante provoquant une étonnante pénurie de main d’œuvre. Après un apéritif lénifiant, le nouveau gouvernement prépare une attaque visant à braquer la population sur ses divisions ethnicos-religieuses. Consciente de la toujours dramatique négociation du vaste secteur public s'ouvrant l'automne prochain, la CAQ redoute la reconstruction du récurent Front commun appuyé par une population qui en a marre de l'austérité. Cependant, la population du Québec a semblé, l'automne dernier, davantage préoccupée de la crise climatique.
Québec solidaire, réellement existante opposition officielle étant donné le knock-out électoral des deux partis centristes, Libéraux et PQ, s'est emparé de l'émotion climatique pour en faire une campagne politique sur toute l'année. Mais cette campagne balisée par un Plan de transition capitaliste vert est décrochée tant du débat sur le voile et de la lutte contre la discrimination que de celle contre l'austérité. Joindre les deux bouts requerrait que le parti secoue ses puces nationalistes lesquelles entachent sa quête de l'indépendance trop extractiviste et trop braquée sur les frontières. La prise en compte de l'écologique « prendre soin » féministe et autochtone pourrait faire de cette campagne tant un outil anti-discrimination d'unité populaire que de plein emploi écologique.


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