Michael Löwy


Commentaire inspiré de « Onze fausses pistes sur le climat » de Michael Löwy
Le capitalisme vert perce le plan climat de tous les partis, Solidaires compris

La seule équation à retenir

 Le texte « Onze fausses pistes sur le climat » de Michael Löwy (Inprecor, 27/08/22) est un plaidoyer contre le capitalisme vert tant ses prescriptions que son idéologie qui les crédibilise. Le capitalisme vert repose sur trois piliers : le marché et/ou taxe carbone qui prétendent régimenter le marché et financer la vertu; le « tout électrique » qui rebooste l’accumulation capitaliste dont le véhicule privé électrique qui renouvelle la consommation de masse; la capture et la séquestration du gaz carbonique qui garantissent la rentabilité du capital hydrocarbure déjà investi tout au long de la (trop longue) transition. Les politiques d’adaptation lui servent de police d’assurance et d’illusoire rassurance. Pour avoir confiance au capitalisme vert, il faut rejeter le fait que l’urgence climatique démontrée par le diagnostic scientifique du GIEC et popularisée par Greta Thunberg nous concerne directement et socialement. Pour y arriver, il faut se centrer sur des demi-vérités telles que la crise climatique vise une autre cible que soi-même et les siens (la planète, l’ours polaire, le Bangladesh), que la généralisation de gestes individuels à la portée de chaque personne suffirait, qu’on a tout son temps jusqu’en 2050 ou même 2100 ou même que les banques s’en occupent même s’il faut leur pousser dans le dos.


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Commentaire inspiré de « Onze fausses pistes sur le climat » de Michael Löwy