Syriza
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01/05/15 /07:33 /
Du Québec à Syriza en passant par la canadienne Eldorado Gold
La lutte contre Eldorado Gold, reflet de celle contre la troïka
Le bien connu mais mal combattu impérialisme minier canadien étend ses tentacules jusqu'à la Grèce par l'intermédiaire de l'aurifère Eldorado Gold. Depuis des années le combat le peuple grec à coups de manifestations et de blocages. Plombé par un chômage en chute libre et un appauvrissement abyssal imposés par la mise en tutelle du pays par les institutions mondiales et européennes de l'impérialisme, le peuple résiste aux à-plat-ventristes gouvernements répressifs qui se sont succédés dont celui de Syriza qui peine à s'en distinguer sur la question de la lutte contre Eldorado Gold devenu un enjeu national. Derrière Eldorado Gold, se cache la finance mondiale dont la Caisse de dépôts et de placement du Québec qui gère le principal fond de retraite du prolétariat québécois. Tout comme derrière la troïka UE-BCE-FMI à laquelle cède Syriza se cache les gouvernements de l'impérialisme, ancien et nouveau.
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Du Québec à Syriza en passant par la canadienne Eldorado Gold
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31/03/15 /19:08 /
Débat au sein des intellectuels organiques de Québec solidaire
Un parti axé sur la lutte sociale ou populiste électoraliste?
Se sont lancés dans un débat quatre militants de Québec solidaire, dont le député Amir Khadir et le responsable au programme Jonathan Durand Folco, frustrés par la stérilité politique des répétitives dénonciations de l'aile parlementaire du parti aboutissant à l'important recul électoral lors de l'élection complémentaire de Richelieu. Ce débat part d'un populisme non défini pour s'enfoncer dans une comparaison avec les partis Podemos et SYRIZA, et leurs soi disant référents théoriques, non concrètement saisis dans leur développement historiques. Il aboutit à la question de la liaison du parti avec les mouvements sociaux sans la poser dans le cadre d'une analyse serrée de la conjoncture et de la stratégie du parti, soit celle électoraliste de l'Assemblée constituante. Sans prise en considération de la lutte sociale, particulièrement celle brûlante d'actualité contre l'austérité et les hydrocarbures, sauf par la bande, le débat n'aboutit pas sauf à formuler des questions évidentes alors qu'il y a un besoin de réponses concrètes immédiates au moment où le Printemps 2015 est remis en question même par l'exécutif de l'ASSÉ.
Pour lire le texte complet :
Débat sur QS
Un parti axé sur la lutte sociale ou populiste électoraliste?
Se sont lancés dans un débat quatre militants de Québec solidaire, dont le député Amir Khadir et le responsable au programme Jonathan Durand Folco, frustrés par la stérilité politique des répétitives dénonciations de l'aile parlementaire du parti aboutissant à l'important recul électoral lors de l'élection complémentaire de Richelieu. Ce débat part d'un populisme non défini pour s'enfoncer dans une comparaison avec les partis Podemos et SYRIZA, et leurs soi disant référents théoriques, non concrètement saisis dans leur développement historiques. Il aboutit à la question de la liaison du parti avec les mouvements sociaux sans la poser dans le cadre d'une analyse serrée de la conjoncture et de la stratégie du parti, soit celle électoraliste de l'Assemblée constituante. Sans prise en considération de la lutte sociale, particulièrement celle brûlante d'actualité contre l'austérité et les hydrocarbures, sauf par la bande, le débat n'aboutit pas sauf à formuler des questions évidentes alors qu'il y a un besoin de réponses concrètes immédiates au moment où le Printemps 2015 est remis en question même par l'exécutif de l'ASSÉ.
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Débat sur QS
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02/02/15 /18:32 /
Réactions à mon texte « Syriza, de l'espoir à l'appréhension »
Victoire toute relative et pesanteur du consumérisme
Un lecteur zen, se basant sur un article du journal britannique social-démocrate The Guardian célébrant la mise en place des certaines mesure du programme de Thessalonique, accueille la victoire de Syriza comme le premier pas d'une marche triomphale. On a vu un tel genre de réaction, à divers degrés, suite à la victoire électorale du chavisme au Venezuela en 1998, encore plus quand le prolétariat l'eut sauvé d'un coup d'État en 2002, suite aux victoires électorales de Lula du PT à la présidence brésilienne en 2002, du MAS bolivien en 2006 et de Rafael Correa à la présidence de l'Équateur aussi en 2006. Si on veut remonter un peu plus loin dans le temps, on peut invoquer le même type de réaction lors de la victoire électorale, en 1981, de Mitterand à la présidence de la France gouvernant avec l'union des Partis socialiste et communiste et, last but not least, la victoire électorale du PQ en 1976.
Pour lire le texte complet :
Syriza - réactions
Victoire toute relative et pesanteur du consumérisme
Un lecteur zen, se basant sur un article du journal britannique social-démocrate The Guardian célébrant la mise en place des certaines mesure du programme de Thessalonique, accueille la victoire de Syriza comme le premier pas d'une marche triomphale. On a vu un tel genre de réaction, à divers degrés, suite à la victoire électorale du chavisme au Venezuela en 1998, encore plus quand le prolétariat l'eut sauvé d'un coup d'État en 2002, suite aux victoires électorales de Lula du PT à la présidence brésilienne en 2002, du MAS bolivien en 2006 et de Rafael Correa à la présidence de l'Équateur aussi en 2006. Si on veut remonter un peu plus loin dans le temps, on peut invoquer le même type de réaction lors de la victoire électorale, en 1981, de Mitterand à la présidence de la France gouvernant avec l'union des Partis socialiste et communiste et, last but not least, la victoire électorale du PQ en 1976.
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Syriza - réactions
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28/01/15 /19:18 /
Syriza, de l'espoir à l'appréhension
Une direction économique inquiétante
Syriza a à choisir entre deux stratégies, une stratégie sociale dont le moteur serait la rue et une stratégie nationaliste d'essence parlementaire. À un cheveu d'une majorité, la direction Syriza, faisant un pied de nez à ses instances élues, s'est engouffrée en un tournemain dans une alliance parlementaire avec l'anti-européen et droitier parti des Grecs indépendants. Le dur sectarisme anti-Syriza du parti stalinien KKE et l'absence de représentation parlementaire de la gauche anticapitaliste Antarsya offrait à la direction Syriza l'excuse parfaite pour ce faire d'autant plus qu'elle doit craindre les plus inattendus pièges de la droite. Reste que DEA, tendance anticapitaliste de Syriza, est d'avis que non seulement il y avait une voie de sortie parlementaire mais que cette alliance renie une décision de congrès. S'il y a un doute, il est en grande partie levé par les choix du vice-premier ministre, un économiste des plus modéré du parti, et surtout du ministre des finances, un économiste, député mais non membre du parti, qui, en plus de la Grèce, a fait une carrière universitaire en Angleterre, en Australie, dont il est aussi citoyen, et aux ÉU, où il était posté avant de revenir en Grèce à l'appel de la direction du parti.
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Syriza, de l'espoir à l'appréhension
Une direction économique inquiétante
Syriza a à choisir entre deux stratégies, une stratégie sociale dont le moteur serait la rue et une stratégie nationaliste d'essence parlementaire. À un cheveu d'une majorité, la direction Syriza, faisant un pied de nez à ses instances élues, s'est engouffrée en un tournemain dans une alliance parlementaire avec l'anti-européen et droitier parti des Grecs indépendants. Le dur sectarisme anti-Syriza du parti stalinien KKE et l'absence de représentation parlementaire de la gauche anticapitaliste Antarsya offrait à la direction Syriza l'excuse parfaite pour ce faire d'autant plus qu'elle doit craindre les plus inattendus pièges de la droite. Reste que DEA, tendance anticapitaliste de Syriza, est d'avis que non seulement il y avait une voie de sortie parlementaire mais que cette alliance renie une décision de congrès. S'il y a un doute, il est en grande partie levé par les choix du vice-premier ministre, un économiste des plus modéré du parti, et surtout du ministre des finances, un économiste, député mais non membre du parti, qui, en plus de la Grèce, a fait une carrière universitaire en Angleterre, en Australie, dont il est aussi citoyen, et aux ÉU, où il était posté avant de revenir en Grèce à l'appel de la direction du parti.
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Syriza, de l'espoir à l'appréhension