États-unis
02/12/24 /09:48 /
Le Québec et le Canada secoués jusqu’au trognon par la tempête Trump
Voilà l’occasion d’un virage stratégique de décroissance matérielle
La victoire bien mince de Trump — à la plus représentative assemblée étatsunienne les Républicains n’auront un avantage que de deux ou trois sièges sur un total de 435 — va bouleverser le monde comme la conquête du pouvoir par le nazisme l’a fait en 1933. Si ce vent orageux de droite qui déferle sur le monde marquait davantage l’Europe que l’Amérique du Nord, celle-ci ne perd rien pour attendre. L’imbrication étroite de ces trois pays-économies dans l’ACEUM, suite de l’ALÉNA, imposé par la première présidence de Trump condamne les deux partenaires des États-Unis à marcher droit à sa suite sans s’illusionner à propos de fausses solutions dans le cadre capitaliste, sauf à la marge. Tant que reste en selle une démocratie représentative viable, le chemin reste ouvert pour la gauche anticapitaliste de secouer les puces du peuple-travailleur toujours majoritairement enlisé dans la torpeur de l’État providence consumériste en déliquescence mais de plus en plus répressif.
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25/11/24 /10:54 /
L’élection de Trump et des Républicains à sa botte
Le monde change de base comme à l’avènement d’Hitler en 1933
Le monde va changer de base comme lors de l’avènement du nazisme en 1933. Le président bien élu, lui et son parti qui contrôlent les trois pouvoirs fédéraux, bien qu’il reste la résistance de certains états comme la Californie et New York qui se sont époumonés de vertu à la COP29 terminée en un recul pro-hydrocarbure, sont mieux en selle qu’Hitler. Celui-ci, bien qu’ayant renoncé au coup d’État suite à l’échec de 1923, n’avait jamais conquis une majorité ni lui ni son parti. Il était en fait en perte de vitesse électorale à la veille de son accession au poste de Chancelier. Fort de son mandat, l’aspirant fasciste étatsunien procède à nommer à des postes clefs les plus extrêmes et fidèles de son écurie quitte à déplaire aux sénateurs républicains qui ont préféré un Républicain traditionnel comme nouveau leader afin d’hypocritement pouvoir rejeter les nominations dont l’extrémisme sexiste se mêlerait à celui politique comme si l’un et l’autre ne s’harmonisaient pas.
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21/04/24 /13:32 /
Faisant sienne une fable éculée des pro-Russes et faux pacifistes
Le directeur de l’Aut’Journal souhaite la capitulation de l’Ukraine
La conjoncture de la guerre contre l’Ukraine, devenue favorable à l’invasive Russie suite au déficit d’armements de l’Ukraine qui réjouit campistes pro-russe et faux pacifistes, est l’occasion du énième retour de la fable de l’entente de paix ratée à la Conférence d’Istanbul à la fin mars 2022 quand il était devenu manifeste que le blitz russe pour conquérir l’Ukraine avait été mis en échec mais que la Russie n’avait pas pour autant reculé jusqu’aux points de départ de son invasion, soit la frontière entre les deux pays, y compris la Biélorussie, mais aussi celle délimitant la zone est (partie du Donbas) subrepticement conquise en 2014 sur la base de manipulations de troubles internes, conquête reconnue en plein jour la veille de l’invasion du 24 février 2022, et de la Crimée annexée suite à un référendum bidon sous contrôle de l’armée russe. Voilà qu’au Québec, le directeur de l’Aut’Journal, sous prétexte d’un article sur le sujet dans la prestigieuse revue Foreign Affairs publié par un think tank imbriqué dans la politique étrangère des ÉU, y est allé d’un plaidoyer défendant hardiment cette fable.
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Le directeur de l’Aut’Journal souhaite la capitulation de l’Ukraine
31/05/22 /18:15 /
Quand le rejet de l’avortement fait le lit du néolibéralisme en perdition
Depuis une génération, exactement depuis la crise économique dite asiatique de 1997, la crédibilité de l’idéologie néolibérale est en perte de vitesse. La grande crise de 2007-2009 boostée par celle pandémique en a définitivement consacré l’échec idéologique mais non la longévité pratique qui semble éternelle malgré qu’on ait alors cru sa fin advenue. Ce n’est pas non plus que sa performance économique, mesurée en termes étriqués de croissance du PIB, eut été mirobolante, même dans ces beaux jours, en comparaison de l’ère des dites « trente glorieuses » (1945-1975). En ces anciens temps bénis marqués par le début de la grande rupture écologique dont la conscience était masquée par la factice prospérité matérielle du chacun pour soi recroquevillant la solidarité tant ouvrière qu’humaine, le capitalisme triomphant pouvait en plus se draper de l’anticommunisme, confondu avec l’anti-stalinisme, pour fourvoyer prolétariat et humanité.
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01/11/21 /18:06 /
Les États-Unis conduisent-ils l'Afghanistan vers la famine ?
The Interpreter, New York Times, 29/10/21
Présentation: Une divergence tactique au sein de l’establishment étatsunien sur l’après-guerre afghan, occasion que la gauche doit saisir
Les ÉU ont-ils décidé d’affamer le village pour le sauver comme le suggère l’article ci-contre du New York Times ? Depuis le bombardement atomique d’Hiroshima et de Nagasaki, inutile militairement puisque le Japon était prêt à la reddition sans condition suite à l’offensive fulgurante soviétique en Mandchourie mais politiquement utile comme avertissement à l’Union soviétique alors dépourvue de l’arme atomique, la barbarie de l’impérialisme étasunien n’a eu de cesse de se manifester. Si cet impérialisme a renoncé à l’arme atomique contre la Chine lors de la guerre de Corée ce n’est que par peur d’une riposte de l’URSS qui entretemps l’avait acquise. Cela n’a pas empêché l’aviation étasunienne de bombarder la Corée du Nord, y compris au napalm, au point que « [d]ès l’automne de l’année 1952, il ne restait, d’après l’état-major américain, plus aucune « cible majeure » à bombarder en Corée du Nord » (Wikipédia, Bombardement de la Corée du Nord].
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Une famine de fabrication américaine
29/05/21 /14:31 /
La présidence Biden : Une tronquée tentative rooseveltienne de préserver l’hégémonie des ÉU et grosse de retour de l’inflation
Les cent premiers jours de la présidence Biden donnent l’impression d’une résurrection de la présidence New Deal de Roosevelt des années 1930 ou tout au moins de celle de la Great Society de Johnson des années 1960. À cette différence près que cette tentative Biden se fait dans le contexte du déclin de l’hégémonie étasunienne et non de sa naissance à consolider au moment de la Deuxième guerre ou de son zénith à maintenir au moment de la guerre du Vietnam. S’il a fallu la victoire de la Deuxième guerre mondiale pour réaliser les buts sociaux du New Deal qui se sont prolongés dans les « trente glorieuses » (1945-1975), la politique butter and cannon des années 60 a abouti à la défaite vietnamienne et à sa suite néolibérale. Il semble maintenant que ce soient les défaites des agressions des ÉU au Moyen-Orient (Afghanistan et Irak) qui, par le moyen terme d’une gouvernance fascisante Trump, mènent à une tentative de back to the futur pour ne pas tomber dans l’abîme.
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La présidence Biden -- Une tronquée tentative rooseveltienne
29/03/20 /16:32 /
L'Empire contre-attaque : l'économie d'abord, la santé publique ensuite
Billions $ pour ou sous le contrôle des entreprises et quarantaine courte
Le patronat prend le contrôle du soutien gouvernemental au prolétariat
Quant au plan canadien, l'aide à l'entreprise se retrouvant essentiellement hors budget, ce qui explique, ou plutôt expliquait, sa relative modestie en proportion du PIB surtout si on exclue la part de 50% de délais fiscal de trois mois. Cette caractéristique a provoqué la frustration des PME qui ont tenté, avec l'appui du Bloc québécois, de prendre le contrôle de la distribution du soutien aux sans travail en invoquant une bien réelle inefficacité gouvernementale et un bris du lien d'emploi ce que désirent tout à la fois le patron pour la reprise de ses affaires et le prolétariat par insécurité. Leurs vœux furent plus qu'exaucés pour la plus grand joie de la Fédération des entreprises indépendantes quand le gouvernement fédéral leur accorda un rétroactif programme de subventions couvrant 75% des salaires, et non plus 10%, plus un programme de prêts sans intérêts de 40 000 $ par entreprise dont le quart éventuellement non remboursable, ce qui rallonge de 95 G$ la plan initial de 107 G$.
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L'Empire contre-attaque -- l'économie d'abord, la santé publique ensuite
28/02/19 /19:35 /
Appuyons le peuple vénézuélien contre l'impérialisme étasunien et ses alliés, dont le Canada, malgré son régime failli
L'implosion catastrophique et tragique du régime bolivarien démontre la contradiction flagrante entre sa politique d'insertion extractiviste, essentiellement pétrolière, dans le marché mondial et celle extérieure d'anti-étasunienne, et non anti-impérialiste étant donné son alliance avec la Chine et la Russie, ni antilibérale étant donné la prospérité et le renforcement du capital financier vénézuélien sous Chavez. Tant que cette insertion a été payante grâce à la chèreté du pétrole, elle a permis au régime de se construire une importante base d'adhésion interne et externe grâce à une politique de redistribution d'une significative part de la rente pétrolière ce qui n'a pas empêché qu'il en restait suffisamment pour soutenir une “boli-bourgeoisie” corrompue liée à une partie de la bourgeoisie traditionnelle et pour susciter une importante criminalité endémique.
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Vénézuéla