Mille travailleurs à la rue et de petits éleveurs indépendants abandonnés
La gauche écologique ratera-t-elle l’occasion de sortir du porc industriel ?

Olymel


S’il y a une crise québécoise du porc malgré un marché mondial du porc en croissance de 5-6% l’an c’est que le Québec y est un joueur marginal. Olymel, filiale de la coopérative Sollio (anciennement la Coop fédérée) qui transforme 80% du porc québécois ne figure pas sur la liste de la vingtaine des plus gros transformateurs mondiaux (Mordor Intelligence, Croissance, tendances et prévisions du marché de la viande de porc (2023-2028), sans date). Comparée aux ÉU avec lequel le marché québécois du porc est associé, la plus petite ferme porcine québécoise est moins productive tout comme les usines d’Olymel. Le Québec tient le coup car le coût des intrants produits au Canada est 15% moins cher (The Economist, Our Big Mac index shows how burger prices are changing, 12/22) que ceux équivalents aux ÉU, alors que le porc québécois exporté se transige en dollars étatsuniens.


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Mille travailleurs à la rue et de petits éleveurs indépendants abandonnés

Indépendance nationaliste ou Indépendance internationaliste ?
Centrisme électoraliste ou radicale société du « prendre soin » ?

Évadez du capitalisme

Au dernier congrès Solidaire, les gestes de «rupture» contenus dans la proposition du Collectif Option nationale (ON) votée haut la main n'ont aucun contenu ni écologique ni social. Ils sont une pure affaire de redistribution unilatérale de pouvoirs existants en faveur du gouvernement québécois. Toutefois, dans leur discours médiatique les porte-parole ont voulu atténuer le caractère purement nationaliste de ces transferts unilatéraux de pouvoir en mettant plutôt l'accent sur des gestes de rupture écologique que pourtant la résolution votée ignore totalement.

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Indépendance nationaliste ou Indépendance internationaliste 

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Fermeture de l’usine Mondelez et suppression de Ste-Marie-St-Jacques
L’identitaire vise-t-il à évacuer la solidarité prolétarienne ?

FTQ - travailleurs

Il y a moins de deux mois, la même transnationale fermait à Montréal son usine de taille semblable. Le congrès de la FTQ, réuni au moment de l’annonce de fermeture, pressa le « Bureau de direction de la FTQ pour qu’il envisage aussi rapidement que possible de lancer une campagne de boycottage des produits Mondelez, dont les biscuits Oreo, Ritz, Fins au blé, LU et Premium Plus. » Puis ce fut cries d’orfraie et chemises déchirées. Mais les deux syndicats concernés, affiliés à la FTQ, se contentèrent de vagues déclarations sans suite. Québec solidaire, après le PQ, plaida pour une coopérative sans réclamer une expropriation sans compensation comme l’exige son programme. L’éditorialiste du Devoir appela à l’ordre libre-échangiste. Puis plus rien.



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De Mondelez à Ste-Marie-St-Jacques

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La fermeture de la biscuiterie de Mondalez (bis)

Le Devoir aux prolétaires : Crevez !


Usine occupée

Ce vide laisse toute la place au PQ, qui a su réagir à temps, avec sa solution non viable ce dont le rusé et cynique chef péquiste est parfaitement conscient. Il ne faut pas alors se surprendre qu’un prolétariat désespéré se jette dans les bras d’un Rambo Gauthier, sorte de Trump prolétarien. Il ne faut pas non plus s’étonner que ces milliers de personnes politisées qui ont participé aux consultations de Faut-qu’on-se-parle en aient ras-le-bol des partis politiques en faveur de moyens de démocratie directe et participative. Mais gare aux éternelles consultations sans droit de décision qui servent de plate-forme de lancement à des carrières dans des moules sclérosés.


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La fermeture de la biscuiterie de Mondalez (bis)

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Fermeture de Mondelez envoyant à la rue près de 500 travailleurs
Le programme Solidaire dit : expropriation sans compensation

screamdelez

Comme le dit le programme, on s’attend à ce que le parti réclame l’expropriation sans indemnité de l’usine et que l’État offre aux syndicats concernés ou à un groupe intéressé de travailleurs de la transformer en coopérative avec évidemment un soutien financier et technique de la CDPQ, ce qui d’ailleurs est prévu à cet égard dans la plate-forme 2014. Si la CDPQ s’estime compétente pour construire et gérer un réseau sophistiqué de trains de banlieue pour 6 milliards $, elle devrait être en mesure de soutenir une usine de biscuits.


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Fermeture de Mondelez envoyant à la rue près de 500 travailleurs